Et bien ça y est, j'y suis!
Un réveil très matinal, de longues heures d'attente, encore plus d'heures de vol, quelques frayeurs, mais j'y suis. Je crois que la fatigue m'empêche de prendre la pleine mesure de mon nouvel environnement.
Je crois que sortie de l'aéroport, j'ai été un peu déçue par la ville (l'école est sur South Beach, l'aéroport sur Miami City, et apparemment, Miami City ben c'est moche). Il faut dire que mon vol a eu 1h de retard. Ce qui fait qu'on a patienté à peu près 1h à la douane puisque plusieurs vols arrivaient en même temps. Et plus j'attendais mon tour avec le stress d'avoir oublié des papiers, plus j'avais peur que la personne qui s'occupe des transferts ne m'attendent pas. Dans l'avion, deux filles devant moi ce sont retrouvées ensemble et j'ai entendu qu'elles rejoignaient la même école, puis une troisième s'est jointe à elles à l'arrivée. J'avais essayé de les garder à bonne distance pour me sentir un peu moins seule, mais je les ai perdues en route. Arrivé au moment de récupérer les bagages, ils avaient enlevé du tapis ceux de notre vol. Je repère vite ma grosse valise bleue, mais pendant 4 bonnes minutes qui m'en sont parues 10, je ne retrouvais pas l'autre. Nouvelle dose de stress, et puis après le 5ème passage devant, je l'ai enfin reconnue!
Un poste de sécurité plus tard, je la vois, la vieille dame aux grosses lunettes avec son classeur EF levé bien en évidence. Je crois que je n'ai pas pu m'empêcher de sourire, j'ai foncé droit sur elle. Deux norvégiennes étaient à ses côtés alors qu'elle était au téléphone "I got four, four of them". Elle nous indique où l'attendre un peu plus loin, où on rejoint deux autres françaises (dont une petite blonde que j'avais repérée dans la salle d'embarquement à Londres avec sa peluche PanPan). Puis un français. Puis d'autres qui étaient trop loin pour que je n'entende quoique ce soit. Une partie d'entre nous a suivi un (très) jeune qui nous a amené jusqu'au mini van où le chauffeur attendait. Ha, oui, c'est moi qui avait le plus de valises. Bon, voilà quoi. C'est à cause de New York. Bref. Nous voilà partis, on récupère plus loin une bande (7) de polonais-allemands-je sais pas quoi, on traverse Miami City (moche), on aperçoit Miami Beach au delà du pont (woaw), on traverse des beaux quartiers, on tourne, on vire, et on s'arrête. Ha, c'est là?
Quelques françaises fument devant un grand bâtiment blanc. Double porte vitrée, en rez de chaussée, un gardien qui nous aide un peu avec les valises pour les monter à la réception. C'est seulement là que mes bagages ont été "un poids", quand j'attendais mon tour avec mes 16kg sur le dos! Chambre 601, il est 18h, la cafet' ferme à 19h, demain matin, rdv à 08h30. Chambre 601, il y a une fille qui se sèche les cheveux, en quelques mots, je comprends que c'est une française, Sabrina. Surprise des deux parts, on ne s'attendait pas à ce qu'ils rassemblent dans une même chambre deux personnes de même nationalité.
Première impression: deux lits superposés un peu rustiques, mais de la place. Elle m'explique que nos colocatrices sont suisse (allemande, Petra, qui va rester 3 mois) et danoise (je ne sais plus son nom, qui reste 1 mois). Très vite on tape à la porte, elle ouvre à un grand dégingandé, Vincent je crois. Apparemment, ils vont rejoindre tout un groupe pour dîner. Je me change vite fait (il fait très moite, 30° avec un ciel bouché) pour les accompagner. Eux sont arrivés en début d'après midi, ils étaient dans l'avion ensemble, et ont eu le temps de faire le tour des lieux. Au pied des ascenseurs, on rejoint Vincent et Elliot. De ce que j'en sais, je suis la plus vieille pour l'instant, ça change. Après une autre fille, dont j'aime pas trop le genre. Puis deux autres gars, idem. On va manger, buffet chaud vietnamien, ou pâtes, et buffet froid pour entrées et desserts. Des distributeurs de boisson à volonté. De la cafet, j'aperçois l'océan, enfin. Après manger, l'heure de la clope. Je crois que j'étais la seule à ne pas en avoir grillé une. Un gars nous rejoint, Arthur (?), des ouï dire, c'est une grande gueule un peu saoûlant. Puis on fait le tour pour remonter. Dernière nous nous rejoint un Julien (ben oui, il en fallait bien un!) avec qui je traîne un peu avec Elliot. On discute pendant un petit moment dehors, je me sens enfin à ma place, avec des gens qui sont dans mon état d'esprit, on n'est pas là pour traîner avec les français. Le reste du groupe voulait sortir, nous trois, nous coucher. En arrivant, la danoise était en train de se préparer à sortir. Premier vrai contact, donc. Sabrina m'avait dit que les deux avaient un bon niveau et qu'elle se sentait un peu larguée. Moi, me suis pas sentie larguée, même si je n'étais pas forcément très sûre de ma prononciation des choses. Peu après que la danoise soit partie, pendant que je me battais à faire mon lit (il en restait qu'un, celui qui a la soufflerie et la fenêtre accolées), Petra arrive. On discute un peu, plus ou moins la même chose qu'avant. Nationalité, combien de temps, quels cours, pourquoi. Elle aussi sort.
Et après une douche rapide (parce que eau un peu vive et fraîche), me voilà, toute seule (enfin, oui, j'en avais besoin) à pouvoir poser tout ça. Je me suis levée à 5h00, il est 02h40 en heure française. C'était une longue journée. Mais je crois que demain ne sera que plus fatigant!
Un réveil très matinal, de longues heures d'attente, encore plus d'heures de vol, quelques frayeurs, mais j'y suis. Je crois que la fatigue m'empêche de prendre la pleine mesure de mon nouvel environnement.
Je crois que sortie de l'aéroport, j'ai été un peu déçue par la ville (l'école est sur South Beach, l'aéroport sur Miami City, et apparemment, Miami City ben c'est moche). Il faut dire que mon vol a eu 1h de retard. Ce qui fait qu'on a patienté à peu près 1h à la douane puisque plusieurs vols arrivaient en même temps. Et plus j'attendais mon tour avec le stress d'avoir oublié des papiers, plus j'avais peur que la personne qui s'occupe des transferts ne m'attendent pas. Dans l'avion, deux filles devant moi ce sont retrouvées ensemble et j'ai entendu qu'elles rejoignaient la même école, puis une troisième s'est jointe à elles à l'arrivée. J'avais essayé de les garder à bonne distance pour me sentir un peu moins seule, mais je les ai perdues en route. Arrivé au moment de récupérer les bagages, ils avaient enlevé du tapis ceux de notre vol. Je repère vite ma grosse valise bleue, mais pendant 4 bonnes minutes qui m'en sont parues 10, je ne retrouvais pas l'autre. Nouvelle dose de stress, et puis après le 5ème passage devant, je l'ai enfin reconnue!
Un poste de sécurité plus tard, je la vois, la vieille dame aux grosses lunettes avec son classeur EF levé bien en évidence. Je crois que je n'ai pas pu m'empêcher de sourire, j'ai foncé droit sur elle. Deux norvégiennes étaient à ses côtés alors qu'elle était au téléphone "I got four, four of them". Elle nous indique où l'attendre un peu plus loin, où on rejoint deux autres françaises (dont une petite blonde que j'avais repérée dans la salle d'embarquement à Londres avec sa peluche PanPan). Puis un français. Puis d'autres qui étaient trop loin pour que je n'entende quoique ce soit. Une partie d'entre nous a suivi un (très) jeune qui nous a amené jusqu'au mini van où le chauffeur attendait. Ha, oui, c'est moi qui avait le plus de valises. Bon, voilà quoi. C'est à cause de New York. Bref. Nous voilà partis, on récupère plus loin une bande (7) de polonais-allemands-je sais pas quoi, on traverse Miami City (moche), on aperçoit Miami Beach au delà du pont (woaw), on traverse des beaux quartiers, on tourne, on vire, et on s'arrête. Ha, c'est là?
Quelques françaises fument devant un grand bâtiment blanc. Double porte vitrée, en rez de chaussée, un gardien qui nous aide un peu avec les valises pour les monter à la réception. C'est seulement là que mes bagages ont été "un poids", quand j'attendais mon tour avec mes 16kg sur le dos! Chambre 601, il est 18h, la cafet' ferme à 19h, demain matin, rdv à 08h30. Chambre 601, il y a une fille qui se sèche les cheveux, en quelques mots, je comprends que c'est une française, Sabrina. Surprise des deux parts, on ne s'attendait pas à ce qu'ils rassemblent dans une même chambre deux personnes de même nationalité.
Première impression: deux lits superposés un peu rustiques, mais de la place. Elle m'explique que nos colocatrices sont suisse (allemande, Petra, qui va rester 3 mois) et danoise (je ne sais plus son nom, qui reste 1 mois). Très vite on tape à la porte, elle ouvre à un grand dégingandé, Vincent je crois. Apparemment, ils vont rejoindre tout un groupe pour dîner. Je me change vite fait (il fait très moite, 30° avec un ciel bouché) pour les accompagner. Eux sont arrivés en début d'après midi, ils étaient dans l'avion ensemble, et ont eu le temps de faire le tour des lieux. Au pied des ascenseurs, on rejoint Vincent et Elliot. De ce que j'en sais, je suis la plus vieille pour l'instant, ça change. Après une autre fille, dont j'aime pas trop le genre. Puis deux autres gars, idem. On va manger, buffet chaud vietnamien, ou pâtes, et buffet froid pour entrées et desserts. Des distributeurs de boisson à volonté. De la cafet, j'aperçois l'océan, enfin. Après manger, l'heure de la clope. Je crois que j'étais la seule à ne pas en avoir grillé une. Un gars nous rejoint, Arthur (?), des ouï dire, c'est une grande gueule un peu saoûlant. Puis on fait le tour pour remonter. Dernière nous nous rejoint un Julien (ben oui, il en fallait bien un!) avec qui je traîne un peu avec Elliot. On discute pendant un petit moment dehors, je me sens enfin à ma place, avec des gens qui sont dans mon état d'esprit, on n'est pas là pour traîner avec les français. Le reste du groupe voulait sortir, nous trois, nous coucher. En arrivant, la danoise était en train de se préparer à sortir. Premier vrai contact, donc. Sabrina m'avait dit que les deux avaient un bon niveau et qu'elle se sentait un peu larguée. Moi, me suis pas sentie larguée, même si je n'étais pas forcément très sûre de ma prononciation des choses. Peu après que la danoise soit partie, pendant que je me battais à faire mon lit (il en restait qu'un, celui qui a la soufflerie et la fenêtre accolées), Petra arrive. On discute un peu, plus ou moins la même chose qu'avant. Nationalité, combien de temps, quels cours, pourquoi. Elle aussi sort.
Et après une douche rapide (parce que eau un peu vive et fraîche), me voilà, toute seule (enfin, oui, j'en avais besoin) à pouvoir poser tout ça. Je me suis levée à 5h00, il est 02h40 en heure française. C'était une longue journée. Mais je crois que demain ne sera que plus fatigant!
